LE WAC

Vieilli entre 6 et 9 ans en ex-fûts de Cognac et ex-fûts de Bourbon, en fûts neufs, en ex-fûts d’Olorosso et ex-fûts de Pedro Jimenez, FIN DE PARTIE signe la fin du jour et invite à des moments où on est heureux de se retrouver.
De ceux qu’on souhaite ne pas voir finir ou se répéter.

Ce Single Malt généreux, intense, structuré, possède une belle élégance. Son nez intrigue par un bouquet d’arômes de bois et de chocolat. Le palais s’ouvre sur une saveur de fruits secs et une touche pâtissière de crème anglaise. Quant au final, il fait jouer des notes de pruneaux, d’épices et de poivre, qui rendent ce whisky lorrain un peu moins discipliné qu’il n’y paraît d’abord.

Couleur : Jaune paille.

Nez : Miam ! Nous entrons dans de la gourmandise. Ce nez est attirant et nous fait découvrir un enchevêtrement de notes pâtissières, de pain d’épice et de miel. Le pain d’épices nous transporte vers de notes de fève de cacao et de chocolat amère. Cette belle  entrée de Fin de Partie nous ouvre d’autres fragrances, et nous découvrir des notes de fruits cuits, de vanille, de gâteau aux pommes (bien chaud), d’épice et de sucre vanillé. Mais cela n’est pas encore la fin, car avec un peu de patience et d’attention, nous arrivent des notes plus florales et plus boisées.

Bouche : Ronde. La bouche est dans la continuité du nez, avec une belle rondeur de notes pâtissières. Nous sommes invités à découvrir des notes de pomme, de chocolat tendre et de cacao. Nous nous laissons ensuite emporter vers des notes de café ou de torréfaction, vers des notes douces et poivrées qu’accompagnent quelques épices, comme la cannelle et le clou de  girofle.

Finale : Douce. C’est une finale agréable qui nous est proposée. Cette Fin de Partie se tourne vers des notes fumées et chocolatées. Nous retrouvons la céréale torréfiée mais aussi les fruits secs, le pruneau et l’écorce d’orange.

Comme  une confession que l’on retiendrait au bout de la langue, ce whisky est l’aveu d’un petit péché de goût.

Gourmand au nez avec ce méli-mélo de noisettes, miel et fruits cuits. La bouche est plus succulente encore.

L’ampleur de ce single malt vient délivrer en douceur son bouquet exotique. Celui-ci est parfaitement équilibrée par la salinité d’une eau de vie bretonne.
En faisant une gourmandise dont on ne se lasse point. Simple plaisir, douce complexité.

Vieilli en ex-fûts de Château Rayne Vigneau.  

Couleur : Or jaune

Nez : Coup de miel ! Nous avons là un nez très agréable avec rapidement une douceur melliflue qui s’en va peu à peu vers des notes de fruits à coque. Nous allons trouvez la noisette mais aussi la noix de fin de saison et l’amande. Cette douceur va nous entraîner vers des notes de caramel et de fruits jaunes. Avec un peu d’attention des notes sucrées salées vont se présenter, accompagnées de notes de beurre salé et de fruits mûrs.

Bouche : Du caramel. Nos avons une bouche très gourmande, dans une belle continuité du nez. Nous allons retrouver les notes de caramel, de noix, de noisette et d’amande. Nous allons ensuite nous diriger vers le fruits jaune 

avec la pomme et l’abricot. Cette gourmandise nous entraîne dans la cuisine où nous allons trouver des notes de gâteaux (aux abricots ?) et de pomme caramélisé et de sirop d’ananas. Cette bouche continue de se déployer pour prendre un chemin  empreint de notes de caramel au beurre salé et de vanille.

Finale : Du fruits. La finale est longue et agréable. Nous restons dans la continuité du nez avec une présence plus évidence de note de sel, mais restent en notre fond de bouche, la noisette, le miel blanc et les fruits. Nous allons rester longtemps sur ces notes pour ensuite voire sortir des notes céréalières et de levure.

Le Guip appartient à ces whiskies secs et charpentés comme des marins, capables d'affronter la houle et les vents puissants. Son nom est inspiré d'une rencontre avec un chantier naval de Brest qui, à l'instar des maîtres-tonneliers, travaille les plus beaux bois pour ses créations.

Édition limitée, ce Single Cask des terres bretonnes possède une attaque franche non dénuée de douceur après coup. Au nez et en bouche, des arômes tourbés rappellent à la terre les amoureux des mers quand son final salin fait de ce 8 ans d'âge une invitation à mettre les voiles.

Single Cask, vieilli 9 ans en ex-fût de Bourbon.

Couleur : Or jaune.

Nez : Pré-salé. Voilà un petit mélange bien agréable. Nous avons au nez à la fois des notes fraîches de fruits exotiques et des notes plus iodées, accompagnées par une tourbe légère. Elles s’installent durablement et nous allons devoir faire un petit effort, pour être entraînés vers un bain de céréales et d’arômes melliflus, de citron et de melon d’eau. L’iode et le sel se font ensuite plus présents et plus tenaces et nous entraînent vers des notes de terres humides, d’embruns et de vent d’océan. Dans un second nez, la tourbe du début, se montre plus volontaire tourbe et vient distraire notre nez salé.

Bouche : Puissant. La bouche est belle et puissance et portée par le degré 

alcoolique élevé, elle va nous entraîner rapidement vers des notes d’agrumes, de fruits blancs, comme la poire et gâteau aux pruneaux. Ces notes vont ensuite laisser la place à celles que nous avions au nez et nous allons retrouver le malt torréfié, la terre humide et la croûte de sel. La tourbe, elle aussi, toujours légère reste présente, dans continuité du nez.

Finale : Pain. Si l’attaque en bouche est puissante, la finale est  douce, avec une belle continuité de la bouche. Nous allons retrouver la salinité et la tourbe, mais aussi des notes de pain grillé et de céréales toastées.
Le verre vide est étonnamment sur le cacao et les prunes séchées.

Aux PARTICULES VINES est un whisky à l'alchimie singulière, accord parfait entre le malt et le raisin qui fait dialoguer les traditions viticoles et céréalières françaises. Déjà le sixième Opus de ce travail, faisant communiquer les savoirs faire de la distillation et de la vinification.

Cette fois-ci, Aux Particules Vines est d'inspiration Bourguignonne, plus précisément d'un beau village de la Côte de Nuits Gevrey Chambertin. L'élégance du Pinot Noir se ressent dès le nez, proposant tout un univers de fruits rouges, et de notes fruitées et acidulées qui se font écho.

Assemblage de deux fûts ayant accueilli les vins de Denis Mortet, vigneron à Gevrey Chambertin
Originaire de Bourgogne et distillé en Bretagne. 

Couleur : Vieille Paille

Nez : Gourmand. Nous avons un nez très expressif et entrons avec joie et rapidement dans des notes de fruits rouges et légèrement vineuses. Nous allons retrouver avec la maturation du whisky dans des fûts de Pinot Noir, toute une large palette de notes de myrtille rouge, d’airelle et de groseille, qui nous mènent vers des douceurs acidulées figues tombées de l’arbre et de raisin noir desséché. Peu à peu, une fois notre nez est habitué, nous allons vers des notes plus florales, et être attiré par la fleur blanche, comme le sureau ou le jasmin. Les notes de vin reviennent doucement et s’accompagnent d’un doux boisé, de chais humides et d’épices.

Bouche : Rouge. Nous avons une belle attaque qui met la bouche sous pression. Elle est dans la continuité du nez. Nous allons retrouver les notes de fruits rouges, mais avec un peu plus de profondeur. Nous aurons de la framboise et du cassis, le fruits rouge confit et la poire au vin rouge. Le confit du fruit va nous entraîner vers des notes sucrées et acidulées, vers la pêche et le pamplemousse rose.

Finale : Boisé. La finale est agréable et plutôt longue. Elle tourne (un peu) le dos aux notes vineuses pour aller vers le boisé, que nous avions au nez, vers l’épice avec la noix de muscade, vers l’amande sucrée. En rétro-olfaction nous allons (re)trouver des notes de fût de vin et fruits rouges.    

Avec cette bouteille nous entrons dans le monde très particulier de Cyril Echallier patron de la Prohibition et de Benjamin Kuentz. Ce whisky non tourbé, nous vient d’une distillerie Charentaise. Il passant 6 ans dans un fût de sauternes puis sera affiné un an supplémentaire dans un fût exceptionnel, ayant servi à produire du Sauternes sous voile chez Alain Déjean du domaine Rousset Peyraguet.
Ce domaine ayant fermé, ce whisky restera donc à jamais complètement exceptionnel. Les vins de voile sont parmi les vins les plus singuliers au monde. Un vin élevé sous voile est
un vin qui a été fermenté jusqu'à devenir sec ou quasiment sec. Et qui, par la suite, a développé un voile de levure, un biofilm, qui vient protéger le vin de l'oxygène.

Édition 1. Édition limitée et exclusive pour la Prohibition
Bouteille n°17
Fût de Sauternes oxydatif - Sauternes sous voile
chez Alain Déjean du domaine Rousset Peyraguet.

Couleur : Or profond.

Nez : Pas facile. Nous voilà devant un nez expressif, mais dans un profil organoleptique peu commun. Comment allons nous pouvoir nous raccrocher à quelque chose de connu. Il faudra de longues respiration pour oser mettre des notes de fenouil, de noix fraîche, de
peau de noix. Il y a un coté vieux papier sec qui est accompagné par du grain d’anis et par une belle salinité remplie de minéralité (coquilles d’huîtres). Des notes plus herbeuses viennent ensuite, avec l’herbe sèche, la terre poudreuse qui va nous entraîner vers un terrain
plus pâtissier, plus vanillier et melliflu.

Bouche : Je sèche. Si le nez est d’une belle complexité, la bouche, elle aussi n’est pas facile à approcher. Nous allons commencer par un touché soyeux et doux. Elle est ample et nous
accompagne avec ses notes de bois cendré et salé vers la minéralité trouvé dans le nez. Nous sommes dans le granit chauffé au soleil ou peut-être mieux dans le galet de la plage. Sur cette plage nous allons somnoler avant de trouver quelques notes plus douces de fruits
blanc. (banane) et le miel blanc et sec.

Finale : La douceur. Si le breuvage reste bien en bouche, la finale est plutôt longue et sollicite la langue avec persévérance. Nous allons y trouver le bois blanc, le bois chaud, le cuir et
toujours cette salinité et minéralité que nous avons depuis le nez.

Avec cette seconde édition de l’Histoire du fût, nous allons nous diriger vers des chemins
plus accessibles. Notre palais retrouvera un profil organoleptique plus connu. Ce whisky contient 80% du whisky précédent, plus 20% de whisky élevé en fûts de Sauternes classique, sourcé chez Benjamin Kuentz. Il sera réduit à 46% pour produire une cuvée plus accessible, mais nous retrouverons toute la puissance des notes oxydatives apportées par le premier fût.

Avec ces deux whiskies, nous comprenons toutes les influences que les fûts peuvent apporter.

Couleur : Vin jaune

Nez: Oulala. Nez doux et complexe. Nous débutons par des notespâtissières, avec de la tarte citron meringué accompagnées d’un petit picotement au nez qui finit par nous prendre complètement. Nous irons peu à peu vers des notes de jeune cuir, d’écorce d’orange, de miel blanc. Nous avons du mal à en faire le tour, mais pour nous aider un peu reviennent des
notes de pâte sablée au beurre. Reviennent ensuite des notes de fruits et de fleurs, nous alors trouver l’abricot pas encore mûre, la banane, la fleur de nénuphar.

Bouche : Pâtissière. Elle est à la fois dans la continuité du nez, tout en étant différente. Elle est même complètement différente des whiskies habituels. Nous commençons par un
bois léger, un bois blanc avec de l’herbe chaude coupée. Ces notes vont se dilater et remplir notre bouche tout en apportant une fraîcheur salée et des notes d’agrumes toniques. Viendra
ensuite du pain blanc légèrement grillé avec un étalage d’un doux miel. Les notes pâtissières du nez finissent par revenir mais là, la tarte est juste sortie du four apportant une chaleur de
beurre, d’agrume et …de menthe sèche.

Finale : Le bois. Nous somme sur une finale agréable et assez longue. Nous allons vers des notes sucrées-salées, peut-être plus salée que sucrée où le poivre fait son apparition. Il
s’accompagne de notes de terre sèche et de de bois légèrement cendré.