Le Hogsheat

Petite présentation de la dégustation

 

Vous vous souvenez de notre dégustation avec Emmanuel JEANNOT où il nous avait présenté des bouteilles de la gamme OCTAVE. (Voir la dégustation du 13 décembre 2018)

Les whiskies de cette gamme, sont issus d’une maturation de quelques mois dans des fûts de petites tailles, (45 à 85 litres) ce qui leur donnent rapidement des notes et un profil aromatique puissant.

Dans la suite de cette dégustation nous allons faire l’expérience de distillats ayant réalisé leur maturation exclusivement en fût de type Hogshead.

Ces fûts ont une contenance de 240 litres environ et sont reconstitués à partir des douelles d'un fût de bourbon et de 25% de chêne neuf. Son effet sur le whisky est proche de celui d'un bourbon barrel en plus sec. Il colore modérément le whisky. Mais nous trouvons aussi des hogshead issus de fût de porto. (Et c’est d’ailleurs par ce type de fût que nous avons commencé notre dégustation).

Par ce type de maturation, nous allons avoir des whiskies dans des couleurs jaunes, or, paille. Le chêne américain (Quercus Alba) utilisé par les distilleries de bourbon pour leurs fûts, est brulé en surface. C’est cette opération qui est à l’origine de notes vanillées, d’épices douces comme la cannelle ou la muscade, mais aussi le caramel et le beurre salé et qui sont, bien sûr très présentes dans le cas des bourbons, mais que nous allons retrouver dans les whiskies. Et en cas de toastage puissant, nous pouvons aller vers des notes de chocolat ou de café.

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BENRIACH - 15 ANS - 46%

 

Nous commençons par un BENRIACH à 46% de 15 ans. C'est un single malt du Speyside dans une Version Officielle.

Cette version a été affiné dans des fûts ayant contenu du Porto.

 

Couleur :  Cuivre.

 

Nez : Bizarre. Nous entrons doucement dans ce whisky, avec un flot de notes déconcertantes. Nous avons un bois tendre, légèrement pourri, du miel à la cannelle, du beurre salé. Nous surprennent ensuite, des notes de feuilles de tabac, dans des tons chauds. Nous allons ensuite vers l’agrume. (Peut-être plus citronné, qu’orangé).

Des notes de porto arrivent (enfin), accompagnées de vieux raisins et de bois.

 

Bouche : Etonnant. Nous restons dans l’étonnant, avec un whisky qui se concentre sur la langue, avec des notes de vin chaud, de cannelle et de poivre. Nous allons ensuite vers des notes salées dans lesquelles nous trouvons le bois, la paille, le fruit. (Fraise pourrie, cassis)

 

Finale : Où est la finale ? Elle se perd sur le début de la langue dans des notes de rancio de porto et de bois humide. Reste en bouche des notes de baies amère et de métal froid.

 

GLEN ROTHES - 1997

20 ANS - 46%

 

Nous continuons notre route par un GLEN ROTHES de 1997 à 46% de 20 ans. C'est un Single malt du Speyside dans une version de chez Sinatory Vintage.

Distillé : 03 février 1997.

Fûts n°1753+1754, mise en bouteille le 18 janvier 2018

Bouteille n° 356. Non filtré à froid.

 

Couleur :  Jaune clair

 

Nez : Pétillant. Voilà un nez pimpant qui nous entraine vers des notes de sable de bord de mer, d’agrume (Citron). Nous allons ensuite vers une douce chaleur, un peu cuivrée, pour entrer peu à peu dans des notes plus huileuses, herbacées et de bois clair. Nous allons aussi vers le gâteau d’été, celui aux olives. (Et pour finir, et je n’ose le dire, je trouve des notes de poissons).

 

Bouche : Linéaire. Pas beaucoup de surprise dans cette bouche, qui se faufile vers la gorge en présentant des notes de bois et de graphite. Des épices douces sont présentes avec du paprika. Nous allons ensuite vers des notes herbacées (herbe sèche) et salées.

 

Finale : Ça continu. La finale est dans la continuité de la bouche. Nous y trouvons peut-être un peu plus d’épices et de poivre (blanc). Quelques notes mentholées finissent par se distinguer dans une rétro-olfaction.

 

LONGMORN - 1992

19 ANS - 46%

 

Nous continuons notre route par un LONGMORN de 1992 à 46% de 19 ans. C'est un single malt du Speyside. Version de chez Berry Bros and Rudd

Non filtré à froid.

Distillé en 1993. Fût n° 71768.

Mise en bouteille en 2012.

 

Couleur : Or jaune.

 

Nez : A l’abordage. Beau nez puissant qui s’ouvrent sur des d’agrumes, comme l’orange sanguine mais aussi l’ananas et avec un fond d’acidité le pamplemousse. Après le fruit, nous avons le légume qui vient à nos narines, avec courgette et le concombre. Avec un peu de temps des notes plus sucrées se présentent. Nous trouvons le nappage au sucre glace et le chocolat blanc.

 

Bouche : C’est différent. La bouche diffère du nez, elle est plus crémeuse et dans des notes boisées, épicées et poivrées. (La totale). Nous sommes ainsi dans le bois rouge, le fenouil et l’anis étoilé, dans le poivre noir. La bouche s’ouvre aussi sur des notes de caramel dur et sur une douceur légèrement poivrée

 

Finale : Bien. Belle finale, avec des notes liquoreuses où nous trouvons l’épices douces, le bois tendre et le caramel.

 

BENRINNES - 1997

20 ANS - 43%

 

Nous dégustons ensuite un BENRINNES de 1997 à 43% de 20 ans.

C'est un Single malt du Speyside dans une version de chez Signatory Vintage.

Distillé en 17.10.1997.

Fûts n°9423+9426. Mise en bouteille le 18.01.2018

Bouteille n° 371. Non filtré à froid.

 

Couleur :  Jaune pâle

 

Nez : Douceur. Nez très agréable, tout en douceur, où nous trouvons des notes de bois blanc, d’agrume citronné, de fleurs blanches. Ensuite arrivent des notes plus classiques de chêne et de poivre doux. Nous allons ensuite dans des notes plus herbacées de champs à la sortie d’une pluie pour aller vers le sucrée et le fruit blanc. Et ensuite, avec un peu de patience nous trouvons des notes de cire d’abeille, celle pour les meubles.

 

Bouche : Douce. Nous restons dans cette douceur du nez avec une bouche enveloppante et grasse. Avec des notes boisées et sucrées. Nous sommes dans le bois tendre et le fruit blanc (banane).

 

Finale : Dommage. Elle est un peu courte et c’est dommage. Elle nous plonge cependant dans des notes minérales et poivrées. Elle laisse, aussi, une impression de jeune bois et de marc de café sec.

 

BENRINNES - 1995

19 ANS - 46%

 

Nous arrivons vers la fin de notre dégustation avec un autre BENRINNES de 1995 à 46% de 19 ans.

C'est toujours un single malt du Speyside dans une version de chez Signatory Vintage.

Distillé le 06 juin 1995.

Fût n° 5891. Mise en bouteille le 02 décembre 2014

Une bouteille sur 266.

Non filtré à froid. Sélectionné par la Maison du Whisky

 

Couleur :  Or Jaune

 

Nez : Intense. Un bon nez tout en délicatesse. Nous sommes entourés de notes d’agrumes plutôt citronnées, qui versent ensuite dans le pain beurré avec un chocolat blanc.

Dans cette continuité, nous arrivent des notes de bois, légèrement brulé, accompagnées d’une douceur melliflue.  

 

Bouche : Douceur. En bouche, nous sommes dans une douceur légèrement poivrée qui s’accompagne de notes boisées et fruitées. Un agrume, comme le citron meyer, vient à l’esprit. Il est suivi par des notes d’amande fraiche avec une connotation un peu laiteuse.

 

Finale : Yes. La finale est agréable. Elle nous envoie vers des notes poivrées et boisées. (Bois blanc). Puis nous entraine vers le fruit, peut-être le haut d’une poire pas encore mure, pour aboutir vers des notes d’herbe sèche. En rétro-olfaction nous sommes sur le bois et le malt.

 

GLEN GARIOCH - 1990

25 ANS - 52,3%

 

Et pour la fin un GLEN GARIOCH de 1990 à 52,3% de 25 ans. C'est un single malt des Highland, dans la Gamme Artist #7 de la Maison du Whisky.

Non filtré à froid.

Distillé en 1990. Fût n° 2694. Mise en bouteille en 2015.

Une bouteille sur 180.

 

Couleur : Jaune intense

 

Nez : Mille-feuille. Un nez puissant, qui se laisse découvrir par tranche. Nous sommes d‘abord entouré de notes d’agrume (vieille mandarine) et de prune. Ensuite une herbe sèche avec un ton cireux, nous arrive, qui laisse doucement le place à un fond de noisette et de gâteau de fruits secs.

Si nous sommes patients le fruit deviendra le légume, avec des notes de potager. (Terre, tomates, poireau) [ Est-ce raisonnable d’écrire cela ?]

 

Bouche : Crème. La bouche est crémeuse, avec des notes boisées et reglissées. Nous entrons dans le gâteau de fruits secs, avec une petite pointe de fumée, ou mieux de poivre.

 

Nous allons ensuite vers l’herbe, ou plutôt le champ de printemps et le jeune bois. 

Finale : Snif. Elle est un peu courte, mais reste intéressante avec la découverte de notes mentholées, doucement épicées.

 

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