L'ABC du whisky
Présentation de la dégustation
Et si nous revenions sur nos bases ? Et si nous reprenions le whisky depuis le début, afin de connaître le b.a.-ba de cet alcool ?
Connaissons-nous l’ABC de ce que nous goûtons depuis tant d’année ?
Pour cette dégustation nous allons revisiter quelques-unes de nos distilleries préférées et découvrir des nouvelles. N’est-ce pas l’ABC du club que de visiter et revisiter les nez de nos bouteilles et les fragrances de nos verres, tout en restant les pieds sur terre. Et cette terre n’est-elle pas le lieu
où pousse l’orge que nous aimons ? L’orge, voilà bien de début de l’A. C’est par cette céréale que tout commence, avec un choix qui a son importance, quelle variété choisir ?
La plus connue est la Golden Promise en raison de sa capacité à produire un moût doux et propre, mais vous avez aussi Maris Otter, une orge de printemps, très appréciée pour sa qualité de maltage et ses caractéristiques à produire une large palette de saveurs.
Nous connaissons tous Optic, elle aussi de printemps, largement utilisée dans l'industrie du whisky en raison de son rendement élevé et de sa bonne qualité de maltage. Et pour finir, vous avez aussi Concerto et Propino.
Bref nous commençons à mieux voir le A.
C’est avec cette lettre que nous débuterons notre dégustation, par une bouteille Amahagan de la distillerie NAGAHAMA. Il s’agit d’une jeune distillerie japonaise, située au bord du lac Biwa, en plein centre du Japon. Elle débute sa production en 2016 et est la plus petite distillerie
de whisky du pays. Elle utilise des alambics de forme atypique, surnommés "aranbics" en raison de leur ressemblance avec l'architecture arabe. Le corps a une forme de ballon et la tête celle d’un as de trèfle. Nous retrouvons ces alambics chez une autre jeune distillerie, Strathearn,
située dans les Highlands.
Après cette mise en bouche, nous continuerons dans le A, avec la distillerie ARDMORE. Elle est fondée en 1897 par William Teacher, dans les
highlands, avec comme objectif de produire une base au blend Teacher’s.
L’endroit n’a pas été choisi au hasard. La distillerie avait un accès à l’orge, cultivé en abondance dans la région, à la tourbe, celle de Pitsligo, à l’abondance de l’eau et à une ligne de chemin de fer. ARDMORE est un whisky un peu paradoxale, car il est à la fois tourbé et parfumé. Ce
paradoxe est dû notamment à l’utilisation de la chauffe au charbon. Quand ce procédé a dû être abandonné, en 2001, en raison de la réglementation, et que l’indirect à la vapeur, fut choisi, la distillerie mis 7 mois à retrouver les arômes et les saveurs, en ajustant les points de coupe et en créant des points chauds à l’intérieur des alambics.
Elle restera assez confidentielle, jusqu’en 2007, où sera mis en bouteille le premier malt officiel.
Notre troisième A, sera chez ARDNAMUCHAN. Si la précédente avait un âge canonique, celle-ci a débuté à produire en 2014. Propriété de embouteilleur indépendant Aldelphi, elle a tout de suite souhaité mettre en place des pratiques durables et innovantes, avec un souhait, notamment, d’être autonome énergétiquement. Il faut dire que la distillerie située à l’embouchure du Loch Sunart, (presque) en face de l’ile de Mull, est bien excentrée et un peu perdue. Elle va tout de suite produire à la fois un whisky tourbé et non tourbé et aller rapidement vers la mise en bouteille de fût unique, rappelant ainsi les racines d’Adelphi, en tant qu'embouteilleur.
Nous entrerons ensuite dans le B. Nous avons vu l’orge, nous allons maintenant regarder de plus près l’alambic. Le WAC vous en a parlé, mais il est bon de rappeler le rôle très important du cuivre dans la fabrication de arômes et des saveurs ainsi que la forme des alambics. Si nous connaissons les fameux Onion shape des distilleries écossaises il existe une belle variété de forme et type d’alambics. L’objectif de la distillation est de ne conserver que le coeur de chauffe, le meilleur du distillat. Quand est mis le wash et que commence la chauffe, les alcools les plus légers s’évaporent en premier. Parmi les plus volatiles, nous avons les aldéhydes acétiques qui bouillent à 20,1°C. En dernier les alcools les plus lourds,
nous aurons notamment l’alcool amylique qui démarre son évaporation à 132,5°C. Les premiers ont un goût très désagréable et c’est pour cela que les têtes de distillation seront écartées. Les derniers ont un fort goût et laisse une sensation de brûlé au palais. Ils seront eux aussi coupés. L’objectif est de ne conserver que le coeur de chauffe, c’est- à-dire l’alcool éthylique qui démarre sont voyage alambiqué à 78,37°C.
Le premier B sera un BEN NEVIS, une distillerie fondée en 1825, qui mélangeait avant maturation ses distillats de grains, issus de son alambic Coffey et des distillats d’orge malté.
Aujourd’hui, ce procédé de fabrication n’est plus d’actualité. En 1989, Nikka fit acquisition de la distillerie, avec une volonté de garder les traditions de fabrication. Cela n’était pas pour déplaire à Colin Ross, le directeur de l’époque.
Le C maintenant. Il s’agit bien sur du fût. Comme il ne reste plus beaucoup de place, relisez les derniers carnets de dégustations qui vous rappelleront toute l’importance de la maturation en fût.
Et nous terminerons par CLYNELICH et CAOL ILA. Si nous connaissons bien la dernière, la première l’est moins. Elle a pourtant un passé prestigieux, mais compliqué. Située aux portes du port de Brora, elle débuta sa production en 1819 et devint, vers la fin du 19ème, l’un des whiskies les plus onéreux du marché. En 1967, une seconde distillerie fut construite, avec la volonté d’abandonner la première. Mais en raison d’une sécheresse persistante sur Islay, elle reprit son activité sous le nom de Brora. Elle fournira un whisky fortement tourbé jusqu’à sa fermeture en 1983.
Et la légende de Brora débuta à ce moment là. Et voilà notre ABC qui est OAF.
Cette jeune distillerie, comme souvent au Japon, a été ouverte par un brasseur de bière et se présente comme la plus petite de l’archipel. Elle s’est rapidement fait connaître en raison d’une production en petites séries de whiskies jeunes mais déjà très complexes.
Elle procède l’élevage du distillat en différents fûts. Ainsi vous avez des vieillissement en ex-fûts de Bourbon, ex-fûts de whisky tourbé provenant d’Islay et ex-fûts de Sauternes. En
raison de prix, tout de même élevé, de ses malt, la distillerie va embouteiller le whisky Amahagan. Celui-ci est un blended malt, soit un mélange de malt de la distillerie et d’une sélection de whiskies du monde entier. La particularité est que l’ensemble va être mis soit dans des fûts de vin rouge, soit de bourbon ou soit de Mizunara en vu d’une finition de quelques mois. Cela va donner au mélange une plus grande complexité.
Couleur : Ambre.
Nez : Confiture. Un nez doux, fruité et malté, voilà ce que nous avons dans notre première respiration. Nous entrons dans le biscuit, le sucre glace et les palais breton. Des notes de vanille et de caramel vont nous entraîner vers le sucré malté, le miel blanc et l’épice
douce. Cete première sera suivie d’une seconde, où des notes plus vineuses, de raisins secs et de fruits rouges, font tranquillement faire leur chemin dans notre mémoire olfactive. Nous allons rester un peu sur ce fruit sucré, puis être ensuite vers la compote de fruits rouges
et la confiture un peu acidulée. Finalement le malt revient sur le devant, nous laissant avec des notes de bois sec et de miel.
Bouche : Doux. Nous avons une belle douceur en bouche, où nous retrouvons les notes du nez, avec le malt et la vanille. Les notes pâtissières sont présentes mais se rajoutent des
agrumes et un miel de montagne. Le vineux du nez se cache derrière le miel et nous entraîne vers le poivre noir, le fruits rouges de fin d’été et la stère de bois.
Finale : Sucré. Cette finale est presque sucrée, où reviennent des notes maltées et melliflues. La vanille est très présente et joue avec le malt et la céréale. C’est sur cette note que nous allons rester avant de voir apparaître le bois rapeux et le fruit blanc.
Cette distillerie produisait presque exclusivement pour le whisky Teacher’s. Pour trouver des bouteilles, il fallait aller chez les embouteilleurs indépendants.Vous aviez par exemple de belles bouteilles chez Cadenhead dans sa collection « Authentic Collection » qui année après année mettait enbouteille des Ardmore de 17 à 20 ans d’age.
C’est à partir des années 2000, que la distillerie commencera à produire ses propres bouteilles, notamment au moment de son centenaire. Mais c’est en 2007 que sortira les bouteilles, aujourd’hui, devenues classiques, d’un whisky élevé en fût de chêne avec une finition dans des fûts anciens de type Quarter. Elle va ensuite mettre en bouteille un 30 ans et un 25 d’âge.
La gamme va rester assez resserrer pendant de nombreuses années, avant de commencer à s’ouvrir timidement en 2015 avec une bouteille triple Wood
Maturation en fût But Olorosso. Fût n° 800498
Distillé le 1 juin 2011 et mis en bouteille le 13 juillet 2023.
Embouteillé par Signatory Vintage pour le Whisky Live paris 2023.
Couleur : Or reflet orangé.
Nez : Y en a. C’est un nez tourbé qui nous arrive et la tourbe est douce. Elle vient accompagnée d’une légère fumée et de cendre. Nous resterons longtemps avec ces arômes, avant de rentrer, (forcement), dans des notes vineuses de moût de raisin et de fût de vin. Celui-ci nous amène l’herbe d’été et la cendre froide qui vont, eux aussi, s’étaler. Viendront ensuite, plus timidement des notes de fruits à coque, de pain d’épices et d’épices, comme le clou de girofle. Ce nez, complexe, finira par des notes d’agrumes citronnés et le miel dur.
Bouche : Sans blague. Nous sommes dans la continuité du nez, avec des notes de tourbe et de fumée. Plus présentes qu’au nez, elles vont faire de la place à la vanille, au caramel mou et au pain d’épices. Cette coloration assez forte dans des notes toastées et tourbées, n’empêche pas la venue d’arômes plus champêtres de foin, d’herbe chaude et de grange. Avec cette dernière nous dérivons délicatement vers l’agrume citronné, que nous avions au nez.
Finale : Touche pas. La finale va assez très loin et se perd en fond de notre gorge. Elle va rester dans des notes de caramel, de chocolat et d’épices douces. De arômes maltés et de levure vont terminer cette finale.
Ard-na-mucha,signifie « Cap des Grandes Mers », montrant sûrement sa volonté d’aller loin au large. La distillerie le fait notamment par la mise en bouteille de jeunes whiskies en brut de fût.
En effet cela demande à la fois un bon distillat et un beau fût. La distillerie va ainsi mettre en bouteille de nombreux fûts uniques sans réduction alcoolique, avec des âges oscillants entre 5 et 8 ans. Nous nous retrouvons donc avec un nombre très impressionnant de profil aromatique et avec des degrés alcooliques flirtant les 60°. Pour s’y retrouver, il faudra lire l’étiquette. Les premiers chiffres sont le mois et l’année de distillation (semble-t-il) et en dessous vous avez le numéro du fût. C’est ce dernier qu’il vous faudra retenir.
Pour notre bouteille, la maturation a été faite dans un fût de Petro riménez, cépage blanc espagnol, pendant 5 ans.
Bouteille 473 sur 677. Fût n°288. Embouteillé pour l'Allemagne.
Couleur : Cognac.
Nez : Et pique. Bien sûr l’alcool ressort un peu, il faut donc aller doucement, mais c’est un nez d’une belle profondeur. Il va nous faire entrer très vite dans des notes de fruits rouges bien mûrs, de raisin fermenté, de baies noires, pour basculer ensuite dans une fumée légère apportant des arômes sucrés et cacaotés. C’est avec ce dernier que nous allons plonger plus intensément dans le raisin chaud, la gousse de vanille, le caramel dur, avec une pointe de sel, et l’épice, comme la cannelle.
Avec un peu d’attente, nous trouverons de la vieille pomme et à nouveau le fruit rouge. La dernière note sera maltée.
Bouche : La Vitalité. Si le nez était doux à nos narines, la bouche, elle est vive (et pique un peu). Les arômes sont puissants et concentrés. Il faudra l’être aussi, car elle va se distinguer du nez par des notes d’épices plus prononcées, de fruits rouges plus abondants et de fumée boisée plus présente. Il faudra attendre et s’habituer à l’alcool pour retrouver du chocolat aux éclats de fruits rouges, du poivre noir et du caramel. La jeunesse du whisky apporte aussi quelques arômes de levure, de bois sec et de gingembre de même.
Finale : Perdue. La finale se perd un peu. La bouche est bien prise par l’alcool, qu’elle n’a plus la force d’aller plus loin. Ce sont des notes rugueuses et tanniques qui vont se faire sentir, avec du bois cendré, de l’épice et du brie noir. (Et sentez le verre vide)
Le nom de Ben Nevis,la plus haute montagne d’Écosse, a été donné à la distillerie fondée par Long John Macdonald, descendant d’un ancien roi d’Argyll. C’était en 1825.
La distillerie resta assez confidentielle jusque dans les années 1990, notamment parce
qu’elle ferma à deux reprises. C’est son rachat par Nikka (1989) qui la sortira de l’ombre. Notre bouteille fait partie de la série "100 Proof Edition" de Signatory Vintage. Celui-ci nous propose une gamme assez large de whiskies au même degré de 57,1%. Le jeune âge de ce Ben Nevis et le fût de second remplissage ne doivent pas nous faire faire la grimace, nous avons là un fût d’Oloroso, qui possédait encore de belles forces. Nous allons les retrouver
dans la large palette de saveurs qui se présentera à nous.
Les notes tourbées nous changeront, du profil habituel des Ben Nevis, qui est d’habitude dans la rondeur chocolaté.
Couleur : Jaune cuivré.
Nez : Prenant. Quelle belle puissance au nez. Tout de suite nous nous trouvons devant une belle richesse de fragrances où vont se mêler des notes de bois, de réglisse, de fruits blancs. La jeunesse du distillat apparaît ensuite avec l’arrivée de notes de malt et de céréales grillées. Nous allons ensuite retrouver le fruit avec la banane, l’agrume avec le citron, l’épice avec la
cannelle. Vers la fin, le nez se fait plus doux et se présente dans des notes d’herbes chaudes et de jeunes pousses de bois tendre.*
Bouche : Enivrante. La bouche est vraiment dans la continuité du nez. Nous allons retrouver une belle attaque où le fruit blanc est bien présent. Mais passé le fruit, la tourbe se présente,
accompagnée de fruits à coque, noix et noisette. Cette tourbe est douce, presque soyeuse. Elle devient peu à peu plus profonde et nous entraîne vers des notes grillées et caramélisées.
Ces dernières, nous mènent vers le chemin de la pâtisserie, avec le gâteau aux noix et le pain d’épices. Le fût de sherry fait ensuite sentir sa présence, avec des arômes de bois vineux et de lait caillé.
Finale : Du velours. C’est dans une finale douce que cette bouche nous mène. Les notes pâtissières se font plus présentes avec un chocolat aux fruits rouges qui montre le bout de son nez. Un peu de fumée apparaît aussi. La tourbe reste présente, mais est contenue dans des notes herbacées, boisées et poivrées.
Clynelish, (prononcer kline-leesh) veut dire « jardin en pente ou pâturage». Elle est située tout au nord des Highlands sur la côte est. Aujourd’hui, elle produit une gamme assez simple, avec un 10 ans, un 12 ans et un 14 ans d’âge. Elle a, tout de même, embouteillé, presque tous les ans, à partir de 2006 dans sa gamme « The Distillers Edition» ou dans celle « Casks of Distinction », des whiskies sélectionnés. Dans cette dernière gamme, nous aurons quelques whiskies de 20 à 35 ans, mis en bouteille à la force du fût et dont les prix s’envoleront rapidement. Même si elle reste très présente chez les embouteilleurs indépendants comme chez Duncan Taylor, Douglas Laing, Adelphes ou chez Elixir, c’est une
distillerie plutôt discrète, mais produisant un superbe distillat.
Mis en bouteille par Elixir Distillers dans la gamme
The Single Malt Of Scotland. Distillé le 24 septembre 2010. Embouteillé le 12 juin 2023.
Une sur 138.
Fût n°800186
Couleur : Jaune paille.
Nez : Le fruit. C’est un nez timide et qui se laisse découvrir. Il commence par le fruit blanc, prunes blanches et mirabelles, pour aller ensuite vers le fruits exotiques et la vanille. Il nous faut être patient pour entrer dans des notes de malt et de céréale. La vanille revient ensuite la meringue et l’île flottante.
L’île nous amène vers des notes sucrées et melliflues et nous trouverons la datte et le Figolu.
Bouche : L’Attaque. Une belle attaque en bouche, mais qui ne se développe que sur la langue. Nous avons une sensation de perdre notre whisky. Nous retrouvons, tout de même, les notes du nez, avec le fruit blanc et le miel. Des notes de cire deviennent présentes et sont accompagnées par une certaine âcreté. Il est dommage que nous ayons perdu la vanille et de malt que nous avions au nez, mais nous gagnions des notes d’épice avec le clou de girofle et
de fruits à coque.
Finale : Légère. La finale est légère et laisse en bouche, une sensation de bois et d’amertume. Elle donne quelques notes de vanille sèche et de sucre glace.
Caol Ila est sûrement l’une des distilleries les plus connues du public. Elle produit un whisky tourbé et iodé assez caractéristique de l’île Islay. Gordon & MacPhail est plus confidentiel, bien qu’il soit un des plus anciens embouteilleurs indépendants. G&M ont débuté dans
l’achat et la revente d’alcool au début de 1895. Au cours des années, ils vont constituer, soit dans leurs propres chais, soit dans ceux des distilleries un stock très impressionnant de fûts. Elle sera pionnière dans la mise en bouteille de singles malt, quand la quasi totalité des whiskies étaient utilisés pour l’assemblage. Ainsi les mises en bouteille des whiskies dans sa gamme Connoisseurs Choise débuta en 1968.
Et aujourd’hui elle est toujours présente avec des mises en bouteilles de petites et grandes pépites.
Couleur : Cire claire.
Nez : Beaux fruits. C’est un nez délicat et très maîtrisé qui s’offre à nos narines. Il est doux, enveloppant et nous entraîne directement vers le fruits blancs, la céréale et une douce tourbe. Du fruit émerge, la pomme, la poire et l’agrume. La tourbe nous mène vers des chemins de cendre humide, de bois blanc et d’épice vanillée. La céréale se fait ensuite présente qui elle, nous entraîne vers des notes de pain chaud, de paille, puis vers des notes lactées et épicées.
L’épice devient plus présente, mais ce laisse, facilement, submerger par une fumée tourbée, accompagnée par le réglisse, la terre sèche et chocolat oublié.
Bouche : La belle tourbe. Si au nez la tourbe jouait à cache cache, en bouche elle devient bien présente. Elle reste douce et s’accompagne de bois et de cendre. Une fois passé la tourbe, la céréale que nous avions au nez, revient sur le devant, avec des notes pâtissières
de gâteaux citronnés et vanillés. Nous allons rester longtemps avec cette
épice pimentée.
Finale : La belle sortie. C’est une finale agréable qui nous est offerte. Plutôt longue, elle nous entraîne vers une fumé plus tonique où nous allons retrouver l’épice, le lait vanillé, le bois
sec et l’amande grillée.
La Prohibition. 12, rue du Bourg l'Abbé. 75003 PARIS
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