LE FEU TRICOLORE - Edition n°4

 

Présentation de la dégustation

 

 

Depuis trois dégustations, nous faisons le tour des belles provinces de France, pour y découvrir ces histoires extraordinaires d’alambics, de fûts, de chais et de maîtres de la distillation.
Pour cette quatrième édition, nous allons nous rendre en Bretagne, à la Distillerie des Menhirs. Elle est installée à Plomelin dans le Finistère, un peu au sud de Quimper.
C’est en 1921, que la famille Le Lay achète un alambic d’occasion pour la distillation de cidre afin d’en extraire une eau-de-vie communément appelée Lambig. C’est Francès Le Lay qui la première en tiendra les registres. A cette époque la distillation était plutôt ambulante, les alambics venant aux pieds des vergers. Guillaume le fils de Francès, puis le fils de Guillaume, René, perpétueront cette tradition de bouilleurs de cru.
Malgré un contexte concurrentiel important et malgré l'ordonnance du 30 août 1960, supprimant le privilège des bouilleurs*, Guy, fils de René, décide en 1986, de quitter son métier de professeur de mathématiques, pour fonder la Distillerie des Menhirs. Il obtient le statut de distillateur professionnel et à Noël de cette même année, lance le Pommeau des Menhirs, le premier pommeau AOC de Bretagne.

 

Puis en 1989, sortira de cette distillerie, le premier Lambig de Bretagne. Son souhait étant d’avoir des produits vraiment ancrés dans la terre bretonne. C’est au milieu des années 90, au cours d’un voyage en Écosse que Guy le Lay a l’idée de faire du whisky. Il visitera alors les coulisses de la distillerie Dalmore en compagnie du maître de chai. D’un esprit créatif et profondément breton, il cherchera comment satisfaire sa volonté d’avoir une production entièrement bretonne. Si l’eau peut, raisonnablement, nous faire penser à la Bretagne, ce n’est pas la cas de l’orge. Du coup, il se tournera vers le blé noir.

Cependant ce blé n’est pas une céréale au sens strict, mais une pseudo-céréale. Ce terme désigne en réalité de la farine de sarrasin, obtenue par le broyage de la graine de cette plante.

 

Le sarrasin est une fleur de la famille des polygonacées, (comme l’Oseille et la Rhubarbe) et ce sont ses graines, noires et triangulaires, que l’on broie. Originaire des piémonts de l’Himalaya, elle va être domestiquée et sa culture va se répandre en Chine, en orient, puis au Moyen-Orient pour finalement arriver en Europe au cours au Moyen-Âge.

Appréciant les sols pauvres et acides, elle sera très cultivée et sera l’un des ingrédients préférés dans les pays d'Europe de l'Est et du Nord.

 

Guy recevra, tout de même, un accord des douanes et en 1999 se lancera dans la distillation de blé noir, en achetant deux alambics de la maison Prulho. Avant cela, dans sa cuisine et à partir d’un alambic improvisé, il avait fait des tests en faisant bouillir une pâte grise de sarrasin. Le
distillat recueilli était très bon. Les notes de sarrasin étaient bien présentes, mais avec une large palette d’arômes fruités.
Malheureusement le passage de la cuisine à la distillerie ne donne pas du tout les mêmes résultats.
Se plaignant de la qualité des alambics, la chaudronnerie envoi son meilleur expert auprès de la jeune distillerie de whisky et propose la venue, d’un tiers expert (comme on dirait aujourd’hui), Robert Léauté. Celui-ci est un ancien de chez Rémy Martin, possédant une longue expertise dans le
cognac. Les alambics n’étant pas en cause, c’est le travail entre Guy Le Lay et Robert Léauté qui permettra de commercialisé en 2002, la première bouteille de blé noir le Eddu Silver puis en 2003, un blend le Eddu Grey Rock. Ces whiskies se vendent bien dès le début, mais il a fallu un gros
travail de suivi des cavistes et multiplier les master Classes.

 

Et heureusement que les bretons ont la tête dure et l’achatmilitant. D’ailleurs aujourd’hui encore 80% du chiffre d’affaire est réalisé en Bretagne.

 

Le whisky de la Distillerie des Menhirs va ,peu à peu, se faire une place dans le monde des spiritueux. Même si le démarrage va être calme et difficile auprès des amateurs et des professionnels. Même si leur premier Whisky Live date de 2004, celui-ci ayant lieu à la Bourse, au palais Brongniart, le stand se retrouvera un peu coincé, dans l’espace Réaumur, avec les bourbons et les whiskies japonais. C’est-à-dire avec des alcools qui n’ont pas encore fait leur place chez les amateurs français. A ce WL, La Distillerie des Menhirs est la seule distillerie française représentée et montre bien que la production française a du mal à se faire connaître au-delà de son cercle d’influence. Ainsi la distillerie sera présente pour la première fois dans les livres « Collection » de la Maison du Whisky, qu’en 2016, et encore dans les pages Whisky du Monde, avec la présentation du Eddu Diamant, une série limité à 350 bouteilles.

 

Mais l’année suivante, le livret Collection s’appelant On The Road, la Distillerie des Menhirs ne fait pas fausse route avec la présentation sur deux pages du Eddu Silver Sherry Finish, une exclusivité de la MDW, dans une édition limitée à 900 bouteilles. La distillerie devient alors vraiment visible pour les amateurs. Durant ces années, seront présentés à nos papilles, l’Eddu Gold (2007), Eddu Grey Rock «Broceliande» (2010), l’Eddu
silver «Brocéliande» (2013) et en 2016, l’Ed Gwenn, un blend de malt et de blé noir.

 

Nous voyons bien qu’il a fallu une bonne dizaine d’années pour qu’émerge une vraie visibilité des whiskies français et cela même au sein des professionnels des spiritueux. Aujourd’hui la production reste faible, mais en constante progression. Elle est d’environ 2 millions de litres d’alcool
par an, pour l’ensemble des distilleries françaises (Glenfiddich, tout seul, est à 10 millions), et devient ou va devenir la 5ème nation productrice de whisky.

 

Distillerie des Menhirs.
Eddu Silver - 43%  - Pur blé noir

Bretagne

 

Le whisky EDDU Silver est le classique de la Distillerie des Menhirs. Sortie en 2002, la qualité du distillat n’a cessé de s’améliorer, pour obtenir aujourd’hui une qualité constante. Vous vous souvenez, peut-être, de cette grande bouteille avec cette grande étiquette blanche et un EDDU sur fond rouge, dont le profil si particulier à nos papilles, nous laissait dubitatif.

 

Comment était-il possible de définir ce whisky. Aujourd’hui la base du profil est toujours la même, avec un nez et une bouche très reconnaissable. Il faut dire qu’il n’existe qu’un seul whisky de blé noir. Ce qui le rend forcement si particulier. Cette distillerie se distingue aussi par sa distillation réalisée par 2 alambics charentais à chauffe direct de 25 hectolitres.

 

Ces alambics ont un chapiteau dont la forme très évasée a un impact très important sur le reflux des vapeurs d’alcool.

 

Le whisky Eddu Silver s’est distingué en recevant la note de 92,5/100 dans la Bible du Whisky de Jim Murray.
Médaille d’Argent au World Whisky Awards 2020.
 

 

Couleur : Vin jaune.
 

Nez : Le bois. Voilà un nez doux et agréable. Il est intense et vient vite à nos narines. Il apporte des notes de bois tendre, de bruyère en fleur et nous entraîne peu à peu vers des notes mêlant l’agrume, le sirop d’agrume et le vieux citron. Nous aurons du mal à nous défaire cette présence olfactive, pour aller chercher des notes de romarin citronné, de caramel dur ou de thé noir. La bruyère reviendra, se rappelant à nous, par de notes plus florales et herbeuses.

Et doucement vers la fin nous irons vers le fruit sucré et gourmand.


Bouche : L’Attaque. La bouche nous met tout de suite en appétit, avec une belle attaque de fruits. Nous allons trouver de la pomme, mais une pomme un peu molle, la quetsche avec ses notes acidulées et de la poire jaune. Si l’attaque est franche, elle est rapide. Il nous faudra un peu de patience et quelques autres gorgés pour retrouver le boisé du nez et nous ouvrir à d’autre fragrances comme le poivre noir, l’épice, avec la cannelle et une certaine douceur beurrée.


Finale : Légère. La finale est légère et disparaît dans des notes fraîches doucement poivrées. 

 

Distillerie des Menhirs.
Eddu Dorn ha Dorn - 43%

Pur blé noir - 3 ans

Dorn ha dorn est un mot breton qui signifie main dans la main ou entraide.


L’entraide qu’ont su instaurer l’homme de passion, Guy Le Lay le créateur d’EDDU et l’homme de science Robert Léauté. En cette fin 1999, Guy Le Lay rencontre des problèmes insurmontables avec son tout nouvel alambic. Le whisky de blé noir qui s’écoule n’est pas à la hauteur de ses espérances. Il remue ciel et terre pour trouver la solution Début l’an 2000, la rencontre décisive a lieu à Plomelin. L’homme qui se présente a un palmarès impressionnant : après avoir œuvré 28 ans chez Rémy Martin, il est devenu consultant indépendant en spiritueux, il compte des clients dans le monde entier et codirige un laboratoire à Cognac. C’est un nez et connaît les spiritueux à la perfection.


Ce whisky symbolise l’entraide entre ces 2 hommes.

 

Couleur : Jaune paille


Nez : Agrumes. Nous avons un nez expressif, tendre et se déployant dans un premier temps dans des notes d’agrumes. Cela marque, pour un temps, votre nez avant que celui-ci vous entraîne vers le pain d’épice, le bois vineux et la vieille pomme. Nous allons, ensuite tendrement, vers des notes pâtissières de gâteaux aux amandes, de pâte de confiture et un peu bizarrement de bois mouillé. Ce nez est riche et complexe et se laisse découvrir dans un cheminement où la base du blé noir est toujours présente.


Elle pointe son nez, de temps en temps, avec les notes caractéristiques d’agrumes citronnés et de miel blanc.

 

Bouche : Intense. Dans un premier temps, elle est vraiment différente du nez, avec une présence prononcée de bois, de poivre et d’épices douces. Elle est bien présente et n’hésite pas à s’étaler dans la bouche, apportant un gras et une onctuosité. Dans un deuxième temps, nous allons retrouver des notes d’agrumes, d’orange molle, d’amande et de miel dur. Ces douceurs melliflues seront ensuite submergées par des notes poivrées, boisées et vineuses.


Finale : Intense. La finale reste intense et puissante. Elle nous entraîne assez loin, mais avec un peu de modestie. Elle reste agréable et conserve les notes de la bouche. Nous retrouvons l’agrume et le bois, le vin et le poivre, avec toujours cette trame citronnée légèrement florale.

 

Distillerie des Menhirs.
Eddu Brocéliande - 43%
Pur blé noir - 6 ans

Le whisky à base de blé noir, est un produit complètement atypique dans le monde du whisky. Pourtant la Distillerie des Menhirs n’a pas voulu s’arrêter à cela. Dans la recherche de Guy Le Lay, d’avoir une production un peu plus Bretonne, il existe un whisky l’Eddu Brocéliande qui se trouve être le résultat de cette volonté. La base sera la même que celle du Silver, avec un début de maturation dans des fûts de chêne français du Limousin ayant contenu du cognac d’une contenance de 350l. Cette première maturation, de 5 ans, sera suivi par une seconde  en fûts neuf. Ces derniers sont réalisés à partir de chêne centenaire issus de la forêt de Brocéliande. C’est en partenariat avec l’ONF, que la tonnellerie Vicard, sélectionnera les arbres et fabriquera des barriques de 400 litres.


Meilleur whisky français de grain au WWA 2020 

 

 

Couleur : Vin Jaune.


Nez : Timide. Nous sommes devant un nez timide qui ne cherche pas à vous impressionner. Il est pourtant agréable, délicat et doux. Il va vous faire cheminer vers des notes vanillées et boisée, vers le gâteau aux amandes laissé un peu trop longtemps dans le four. Il y a, en effet, quelques notes de grillé, (peut-être) de bois cendré et de fruits à coque. Si nous sommes patients, des notes d’agrumes, comme l’orange amère, viennent se mêler à des senteurs de bois et de pâtisseries.


Bouche : Puissante. Si le nez est timide, la bouche est puissante. Elle se déploie dans des notes d’épices, de noix, de cerneaux de noix et de bois chaud. Les épices sont présentes, avec la cannelle, mais nous allons aussi trouver des notes de fève tonka, de  poivre blanc et de vanille. Le profil organoleptique d’Eddu, si caractéristique, se dévoile peu à peu, pour devenir présent et enveloppant.


Finale : Poivré. La finale est un peu comme le nez, se développant doucement dans une belle longueur. Des notes plus fruitées font leur apparition, mais toujours accompagnées par le poivre et la vanille. Celle dernière nous mène vers bois et le pain grillé.


Le verre vide est herbacé et boisé. 

 

Distillerie des Menhirs.
Eddu Tourbé - 43%

Pur blé noir - 5 ans  

 

 

Il fallait bien, à un moment ou un autre avoir un petit tourbé. Mais comment faire sécher du blé noir à la tourbe? C’est donc un autre processus qui sera utilisé. En 2021, pour les 20 ans du whisky Eddu, que la Distillerie des Menhirs débutera sa production de whisky tourbé en lançant sa collection Nolwenn Korbell, une comédienne et chanteuse bretonne.

 

Le principe retenu, pour obtenir, sur la base d’un Eddu  Silver, un Eddu tourbé est une maturation dans des fûts ayant contenu du whisky tourbé écossais. Elle se fera pendant 2 ans. Auparavant, et de manière plus classique, le distillat aura vieillit pendant 3 ans dans d’anciens fûts de cognac. A partir de cette  première production de 2021, la distillerie continuera à produire, mais forcement dans des volumes limités. 

 

Celle de 2022 sera proposée à 3500 bouteilles.   

 

 

Couleur : Or jaune.


Nez : Tourbé. C’est un nez bien présent et tourbé qui vient à nos narines. Celui-ci, cependant, va s’estomper et laisser place à des notes plus boisées et plus florales. Nous allons retrouver la bruyère, le bois et l’herbe chaude. Le nez va s’épaissir et nous entraîner vers des notes de cendre, de chocolat noir et de cire. La complexité de ce nez se dévoile ensuite et nous donne une belle gourmandise de notes de fruits blancs et exotiques.


Bouche : Douce tourbe. Nous avons une bouche douce et légèrement tourbé, qui reste sur le registre du nez. Nous avons une belle continuité. Nous allons retrouver le boisé, avec un bois chaud et tendre mais aussi terreux et humide. Ces notes vont rester très présentes pour ensuite nous emmener vers notes de fruits blancs comme la poire et le litchi. Il y a aussi, dans cette bouche, une sensation graphite, avec des notes de vieux papier et de silex. (Le granit breton ?)
Finale : Tout tourbé. La tourbe vers la fin se fait plus présente, elle est accompagnée de notes herbacées et fumées. Le whisky se complexifie et nous donne, sur sa belle longueur, une tourbe plus humide et plus grasse. Nous entrons avec plus appétit dans des notes poivrées, dans l’herbe séchée, dans le fumé terreux. 

 

Distillerie des Menhirs.
Eddu Gold - 43%

Pure blé noir - 10 ans 

La distillerie prenant de l’âge, ses whiskies aussi. Avec le Eddu Gold nous entrons dans des maturations plus techniques où la qualité des fûts devient vraiment importante. Ceux-ci sont en chêne du Limousin et ont, auparavant, contenu du cognac. Il est à noter que la réduction des whiskies se fait à la cognaçaise. Cette méthode consiste à rajouter sur une période prolongée de l’eau distillée.

 

Cette méthode a été proposée à Guy le Lay par Robert Léauté. Cela permet d’obtenir des whiskies gras et cohérents et d’atteindre un juste équilibre entre la puissance de l’alcool et la quantité des arômes. Cette méthode est utilisée pour l’ensemble des gammes y compris pour les permanentes à 43%. Une fois le degré alcoolique souhaité, les fûts seront placés dans des chais sans isolation.  Les anges prennent alors leur part de 3% par an. 

 

Couleur : Cire jaune


Nez : Atypique. Voilà un nez bien particulier. Il est bien présent mais il se laissera découvrir doucement. Nous commencerons par des notes d’agrumes légèrement acidulées qui vont nous faire penser à des bonbons à l’orange. Puis viennent des notes plus herbacées, d’herbe sèche, de bouquet de fleurs séchées. Nous allons rester assez longtemps sur l’herbe, pour aller ensuite vers l’épice comme la cannelle et le bois tendre. L’expression de ce nez va décliner , pour aller vers le gâteau chaud et zeste d’orange.


Bouche : Gourmande. La bouche est étonnante et nous surprend. Si le nez est doux la bouche est joyeuse et  onctueuse. Nous y sentons immédiatement une belle richesse, qui va se confirmer par la suite. Elle commence par une belle profusion de notes de fruits et d’agrumes où nous trouverons l’abricot, l’orange, la mandarine. Elle se déploie, ensuite, vers le silex et le galet humide, nous entraînant par la même occasion, vers l’épice et le poivre. C’est alors qu’un boisé se rend présent, il est sec et prononcé et s’accompagne de notes de sous-bois un jour d’été.


Finale : Volubile. La finale ne s’arrête pas et est bien joyeuse et bien longue. Le whisky reste très présent et vient entourer la gorge et la langue dans un ballet de notes de bois, d’agrume et de fleurs séchées. 

 

Distillerie des Menhirs.
Eddu - 43%

Pure Blé noir - 15 ans 

Nous voilà avec le petit dernier, un Eddu de 15 ans d’âge. La maturation est faite exclusivement dans des fûts de chêne français ayant auparavant contenu du Cognac. Comme avec le 10 ans, nous voyons la maîtrise de la maturation. Mais le temps long révèle aussi la qualité des distillats. Celle-ci a été acquisse grâce à l’expérience de Robert Léauté et la qualité des deux alambics charentais de 25 hectolitres chauffés au gaz, à feu direct. Une des caractéristiques de cet alambic est un long col de cygne descendant, favorisant le contact du distillat avec le cuivre. Et vous connaissez l’importance de ce contact si vous vous rappelez, notre carnet du 18 décembre 2019 qui vous indiquait l’absorption des produits soufrés, les restes de levures et de bactéries.


Édition limitée à 700 bouteilles 

 

Couleur : Vernis.
Nez :
Vernis. Comme l’Eddu Gold, nous sommes devant un profil qui met notre nez à rude épreuve. Nous commençons par des notes de vieux vernis et d’encaustique qui font s’estomper pour laisser de la place à des notes de fruits cuits, de vieille confiture, de banane bien mûre et de raisin, lui aussi, un peu oublié. Nous aurons du mal à nous en défaire. Ce sont des notes boisées et épicées qui vont nous entraîner vers le tonneau de vin, la cave à vin, voir un reste de vin chaud. L’épice se fera alors plus présente et nous trouverons de la cannelle et de la vanille.


Bouche : Épices. Là aussi la bouche nous surprend. Elle est intense avec une belle gourmandise et est dans la complexité du nez. Nous allons retrouver les notes de fruits mûrs, d’épice et de bois. Si le fruit était plutôt vineux au nez, il sera plus agrume en bouche. Nous aurons l’orange et le kumquat mais aussi l’abricot mou. Avec ce dernier nous irons vers des notes de bois avec une sensation de brûlé. 


Finale : Douceur. C’est une douce gourmandise épicée qui nous accompagnera dans cette finale. Elle est plutôt longue et bien dans la continuité de la bouche. Elle est marquée par des notes d’épice comme la cannelle mais aussi par une certaine douceur sucrée. C’est peut-être le fruit, toujours présent, qui nous amène cette sensation sucrée.
Nous avons là un whisky très agréable et harmonieux de bout en bout. Il est à la fois linéaire mais complexe.  

 

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