25 09

RESTONS SUR 

NOS BASES,

sans 

dÉpasser la  ligne.

Dégustation du 25 septembre 2025           

Restons sur nos bases,

sans dépasser la ligne.

 

Présentation de la dégustation

 

 

Le Cercle des Amateurs de Whisky a parfois besoin de revenir sur ses bases.

 

Bien sûr, et vous le savez, il n’a jamais hésité à vous faire sortir des sentiers de terre battue. Mais de temps en temps, prendre le temps de (re)gouter les bases du monde du whisky, qui dépassent parfois les lignes, pour nous reposer doucement devant un verre rempli d’un champs olfactif connu, permet de mieux apprécier le jeu des autres distilleries. Cependant et comme il se doit nous aurons au milieu de notre terrain, une distillerie au jeu atypique.

 

Pour notre mise en bouche, nous commencerons par une distillerie très appréciée au WAC, BEN NEVIS. Vous vous souvenez sûrement de la bouteille de Signatory Vintage et de son Ben Nevis de 5 ans d’âge à 57,1%, que nous avions dégustée en fin d’année dernière. Là, nous doublerons la mise avec un 10 d’âge des plus officiels, mais avec un degré alcoolique plus raisonnable. Cette distillerie est une des plus ancienne d’Ecosse. Pour rappel, car vous le savez déjà, elle fut fondée en 1825 par John MacDonald, surnommé "Long John". Au fil des décennies, Ben Nevis a connu plusieurs changements de propriétaires et des périodes de fermeture. En 1941, elle fut rachetée par le Canadien Joseph Hobbs, qui y installa un alambic de type Coffey en 1955, permettant la production de whisky de malt et de grain. Après une fermeture en 1978, elle fut brièvement rouverte en 1981, mais ferma à nouveau en 1986. En 1989, la distillerie fut acquise par le groupe japonais Nikka Whisky Distilling Co. Ltd., qui relança la production et ouvrit un centre des visiteurs en 1992. La distillerie restera donc très confidentiel avant son rachat par Nikka. Le groupe se conformera aux traditions de la distillerie, ce qui fera que Ben Nevis reste vraisemblablement la dernière à utiliser de la levure de brasserie, donnant une palette organoleptique spécifique, dominée par le miel, le caramel ou les fruits secs.

 

Nous continuerons par une distillerie des plus classiques et des plus emblématique THEBALVENIE. Elle est située dans le Speyside, à Dufftown et fut fondée en 1892 par William Grant. Elle fut construire sur les terres du château Balvenie New House, une propriété abandonnée. Après un peu plus d’un an, la production de whisky commença.(le 1er mai 1893). Après la mort de W. Grant en 1923, son fils John reprend la distillerie et décide des travaux d’agrandissement.Comme vous le savez, cette distillerie fut l’une des toute première à se lancer dans la production de single malt. En1971, The Balvenie met officiellement ses premières bouteilles sur le marché. C’est elle aussi, grâce à son maître de chai, David C. Stewart, qui a introduit en 1983, le procédé de double maturation, donnant ainsi naissance au célèbre Balvenie Classic. Ce procédé consiste à affiner le whisky dans deux types de fûts différents, une innovation qui a influencé l’industrie du whisky. En1993, pour célébrer ses100ans, The Balvenie a lancé trois expressions distinctes: Founder’s Reserve 10 ans, DoubleWood 12 ans et SingleBarrel 15ans. Mais la plus importante innovation se retrouve avec Tun 1401 et Tun1509. Des lots de whiskies (ou Batch) issus d’une vingtaine de fûts rares et anciens, sont assemblés, dans une grande cuve, leTun. Il y eu plusieurs assemblages au cours des années. C’est ainsi que vous trouverez dans leTun1509, les batchs 2, 6, 7 et le plus récent le 8. (mars 2022). Elle continuera dans cette voie, avec, en 2021, le lancement de la collection Rare Marriages, mettant en avant l’art de l’assemblage des fûts rares.

 

Nous continuons notre dégustation par une autre distillerie emblématique, GLENFARCLAS. Sonhistoire commence en 1836, dans la ferme Rechlerich sur les terres de la ville de Ballindaloch. Nous sommes dans le Speyside. Robert Hay décide de sortir de la clandestinité et d’obtenir une licence. Mais c’est en 1844 que la distillerie débute réellement sa production, quand Robert récupére des matériel de la distillerie Dandalieth. A sa mort en1865 elle fut reprise par John Grant et la distillerie n'est plus sortie de la famille depuis. Entre ce rachat et 1870, John loua la distillerie à John Smith qui allait construire Cragganmore quelques années plus tard. John Grant géra la distillerie avec son fils George qui allait mourir un an après son père. Sa femme Barbara hérita de la licence de la distillerie, et ses deux fils John et George Grant reprirent l'affaire. Aujourd’hui Glenfarclas est l'une des rares distilleries indépendantes et familiales d'Écosse. La distillerie fut reconstruite en 1897 et doubla sa capacité de production en 1960, puis en 1976, deux alambics supplémentaires furent installés. Elle fut également l'une des premières distilleries à proposer une version cask strength de son single malt, le Glenfarclas105. Elle reste aussi l’une des rares à proposer toujours à la vente des bouteilles de 10, 12, 15 et ainsi jusqu’à 40 ans d’âge. Il faut dire qu’elle n’a jamais diminué sa production, préférant stocker dans ses chais. Elle posséderait ainsi environ 52000 fûts. Elle est aussi la seule à proposer des millésimes, les Family Casks, que vous pouvez retrouver à la vente (Enchère ou sites spécialisés). Mais c’est en 1865 quecommence la partie la plus intéressante. C’est à cette date que la famille Grant, toujourspropriétaire de la distillerie aujourd’hui, prit possession de Glenfarclas. C’est actuellement la 6ème génération de Grants qui la gère. Notre dégustation se terminera par la dégustation d’une bouteille d’une distillerie de Nouvelle Zélande, SCAPEGRACE, qui est celle qui va dépasser les lignes.Fondée en 2014,elle s’est d’abord fait connaître pour ses gins audacieux, puis par ses vodka et ses whiskies. Et pour finir nous découvrirons deux bouteilles de la distillerie BUNNAHABHAIN.Vous connaissez maintenant bien cette distillerie des plus classiques, située sur Islay et la seule pendant de nombreuses années à ne pas proposer des whiskies tourbés.

 

 

Ben Nevis-10 ans-Officiel 46%-Single Malt-Highland

Ben Nevis 10 ans Officiel 46%

Single Malt

Highland

Ce 10 ans d’âge de la distillerie Ben Nevis est arrivé sur le marché vers 1996. L’étiquette et la forme de la bouteille ont plusieurs fois changées et celle qui est présentée à notre dégustation semble être de 2014, c’est pour cela qu’elle est rare. La distillerie a su maintenir tout au long des années, une même palette organoleptique pour ce whisky. Vous pouvez donc trouver le même sortie en 2021. Le 10 ans est l’entrée de la gamme, mais se trouvent aussi des 12 ans, (dans différentes gammes) ainsi que des 13 et15 ans. Cette distillerie n’est pas dans l’innovation, mais contrairement à d’autres, elle n’hésite pas à mettre sur le marché des longues maturations, pouvant aller jusqu’à 51 ans d’âge. Lesmaturations pouvant être soit en fûts de sherry, soit en fûts de bourbon. La distillerie est aussi très présente chez les embouteilleurs indépendants, notamment chez Cadenhead's, Duncan Taylor ou chez Douglas Laing et bien sur chez Signatory Vintage.

 

Single malt.
Maturation en fûts de bourbon.


Couleur : Jaune paille.


Nez : Complexe. Le Nez : Il n’a pas l’air, mais, L’Highlander nous propose un nez d’une belle complexité. Il débute par des notes sucrées et melliflues, dans lesquelles nous allons retrouver le caramel, la cannelle et la vanille. Cette vanille nous entraîne assez loin dans le
gâteau et la glace. Dans le même thème, nous allons trouver également des notes maltées et un bois léger. Une fois cette entrée épuisée, arrivent des notes de fruits rouges et d’agrumes, avec d’un coté la cerise et de l’autre l’orange et la mandarine. Avec un peu de patience, nous trouverons le raisin avec une touche d’acidité et le fruit blanc, comme la pomme.


Bouche : Riche. La bouche est vraiment dans la continuité du nez, avec une richesse organoleptique. Nous allons retrouver les épices, comme la cannelle, la vanille et les fruits à coque. Une texture melliflue et boisée vient ensuite nous chatouiller pour tomber dans des
arômes herbacés et champêtres. La maturation en fûts de bourbon se fait bien présente en revenant sur le caramel (salé) et sur le bois chaud.


Finale : Tendre. La finale est plutôt longue et reste sur le même chemin que le nez. Nous allons juste trouver des arômes de chocolat, un peu plus d’épice, de sel et des touches d’orange oubliée.

 

 

The Balvenie - 14 ans - Officiel
43% - Caribbean Cask

Single Malt - Speyside

The Balvenie

14 ans Officiel 43%

Caribbean Cask

Single Malt Speyside

Cette distillerie a su modifier au fils des années son mode de production et surtout son mode de maturation. Avec le Caribbean Cask de 14 ans, nous sommes dans un premier vieillissement en fût de bourbon pendant les quatorze premières années, suivi d’un affinage de six mois dans des anciens fûts de rhum des Caraïbes britanniques. (les Bahamas, la Jamaïque ou la Barbade). La distillerie propose aussi d’autres maturations, comme le très connu DoubleWood 12 ans, vieilli en fûts de bourbon, puis affiné en fûts de sherry Oloroso ou le moins connu The Sweet Toast of American Oak.
Un 12 ans qui lui, est affiné en fûts de chêne américain neuf toasté du Kentucky ou la version tourbé de 14 ans, The Week of Peat. Cette expression n’est distillée, chaque année, que pendant une semaine. D’où le nom. A vous de découvrir les autres.

 

Single malt. Maturation en fût bourbon.
Finition en fûts de rhum pendant 6 mois.

 

Couleur : Cire jaune
 

Nez : Caramel. Nous sommes tout de suite attiré par des notes de caramel, de miel de montagne, de vanille et de sucre brun. Il faudra un peu de patience pour sortir de ce chemin
caramélisé pour aller découvrir le fruit blanc, comme la banane et l’agrume comme l’orange. Cette tonalité nous restera aussi assez longtemps avant d’entrevoir des notes herbacées,
entrelacées de cacao et de beurre. La finition en fûts de rhum n’est pas des plus expressives. Sera-t-elle là en bouche.


Bouche : Vanille. Elle est là, mais reste tout de même discrète. Nous retrouvons bien sûr la vanille, la canne noire et la cannelle, mais sans que cela cache des arômes de fruits tropicaux, comme la papaye ou la mangue, (J’hésite) et l’agrume comme la peau d’orange un
peu sèche. La cannelle et l’orange nous ferons rentrer dans des notes pâtissières entourées de miel blanc.


Finale : Orange. C’est cette tonalité qui va rester pour la finale. Elle s’accompagnera, de sucre de canne, de bois et d’épices douces. La finale restera avec douceur en bouche, avec une certaine timidité.

 

Scapegrace - 3 ans - Chorus LR II
46% - Single malt - Officiel

Nouvelle Zélande

Scapegrace 3 ans Chorus LR II
46% Single malt Officiel

Nouvelle Zélande

La distillerie Scapegrace, débuta sa production en 2014. Située en Nouvelle-Zélande, sur les rives du lac Dunstan à Central Otago, elle s’est rapidement fait connaître comme une distillerie innovante.Elle débuta par des gins artisanaux, puis se lança dans des productions limitées de whisky. Celles-ci devinrent rapidement très recherchées. Nous trouvons parmi les maturations originales, la bouteille Chorus Release II, vieillie en fûts de chêne neuf. Ce type de maturation est assez rare et est souvent accompagnée
d’une seconde maturation ou d’une finition.
Ce n’est pas le cas pour cette bouteille. La distillerie proposa aussi le Scapegrace Timbre IV, vieilli en fûts de chêne bulgare.
Il est à noter son emplacement sur le 45ème parallèle sud où les variations climatiques
extrêmes de cette latitude favorisent un vieillissement unique des spiritueux.

 

Single malt. Maturation en fût de chêne neuf français.
Bouteille 6252 sur 7824

 

Couleur : Verni rouge.


Nez : Charmeur. Ce nez a du charme et une belle tendresse. Nous aurions pu penser que la maturation apportait beaucoup de bois, mais c’est par le caramel que nous entrons dans le nouveau zélandais. Il va peu à peu s’ouvrir et continuer à nous entraîner
dans des notes sucrées et melliflues. Derrière ces dernières, nous allons trouver des notes de pain grillé, d’agrume (orange), de gâteaux à l’orange et de thé noir. Ce nez va peu à peu muter pour aller (je le savais) vers le bois, le malt grillé, la cannelle et le sirop d’érable.


Bouche : Grillée. La bouche est dans la continuité du nez, avec une dominante d’arômes grillés. Nous allons retrouver le bois, le malt et le pain. Mais la bouche ne va pas rester sur ce plateau d’arômes et va nous ouvrir au chocolat noir, aux épices douces comme la muscade et le clou de girofle et au bois chaud. C’est par le chocolat que nous allons retrouver les agrumes, avec l’orange puis le café. Nous retrouvons aussi cette touche sucrée, qui nous mènera vers des notes pâtissières, de gâteau à la vanille, de crème brûlée et d’ananas caramélisé et du bois brûlé.


Finale : Boisée. La finale est plus douce et sucrée que n’aurait plus le laisser penser
l’entrée de bouche. Les notes pâtissières vont se déployer, entraînant avec elles,
un fond de tasse à thé, quelques fruits rouges (cassis) et du miel de forêt. Elle est d’une longueur moyenne mais reste très ferme sur ses bases. Nous restons dans une belle continuité du nez et de la bouche, avec le brûlé de la bouche.

 

Glenfarclas - 15 ans - Officiel
46% - Single malt - Highland

 

Glenfarclas 15 ans Officiel
46% Single malt Highland

 

 

Le Glenfarclas 15 ans est l’une des expressions de la distillerie la plus représentée. Est-ce la durée la plus a même de proposer ce qu’il sera présent dans les autres durées de maturation. La première semble être proposée en 1970. En 1980, vous retrouvez cette durée de maturation, avec les mêmes formes d’étiquettes et de bouteille. Dans les années 90, la forme de bouteille changera et restera celle nous connaissons maintenant. La distillerie mettra en
vente des whiskies de 15 ans dans une palette de degré assez large. Vous avez ainsi des 15 ans de 40° jusqu’à un 51,5%, un autre à 56,6% et pour le marché japonais un à 59,1%.
Pour le premier, l’embouteillage eu lieu le 23 mars 2022, avec 348 bouteilles et pour le deuxième le 3 septembre 2019, mais nombre de bouteille n’est pas connu et pour le troisième en 2018, avec 537 bouteilles.

 

 

Single malt.
Maturation en fût de sherry.

 

Couleur : Caramel.


Nez : Ma sherry. Bien sûr, nous entrons immédiatement dans des notes de sherry, de raisin noir, de figues et de dattes. Nous allons y rester un certain temps, avant de découvrir le bois avec le chêne, une douceur de caramel dur et des notes de malt. D’une certaine manière ce nez est un peu austère, il ne sortira pas des arômes de pruneaux, de vieilles noix et de raisins secs. Parfois le boisé va aller vers un vieux caramel et les notes de sherry vers le chocolat noir à l’écorce d’orange.


Bouche : Ma douce. La bouche est plutôt ronde et agréable. Nous sommes dans une belle continuité avec le nez, mais avec une attention plus marquée sur des notes boisées et des arômes de fruits rouges (mûres et myrtilles). Là aussi, il faudra un peu de temps pour sortir de cette bouche rectiligne pour aller vers des touches de café, de sous-bois et d’agrume. Cette rectitude nous entraîne, malgré nous vers d’autres champs gustatifs où nous trouverons
l’épice, la pomme pourrie et le chocolat à l’alcool.


Finale : Ma bise. La finale nous dit au revoir avec une belle douceur de note de sherry, de chocolat, de bois vineux et d’épices douces. Elle est plutôt longue mais reste assise avant la gorge. Elle est, en fait plus persistante que longue. Elle se terminera dans l’orange amère et le fruit.

Bunnahabhain
46,3% - Single malt - Officiel

Islay
Eirigh Na Greine

Bunnahabhain
46,3% Single malt Officiel

Islay
Eirigh Na Greine

La distillerie restera assez longtemps confidentielle, sûrement pour deux
raisons. Elle ne produisait pas de whiskies tourbés et sur l’Islay, même si cela est original, cela n’attirait pas. Ensuite sa production est restée très artisanale. Après la crise des années 1980, elle ré-ouvre ses portes en 1984, produisant alors deux ou trois références. C’est en 2014, quand elle fut rachetée par le groupe sud-africain Distell que débuta la modernisation de sa production, avec un élargissement de la gamme et le lancement de nouvelles expressions. La forme de la bouteille resta la même ainsi que l’image du matelot à la barre, mais le reste changea profondément. Dans ces changements nous allons trouver des maturations en fûts de vin, en de fûts de sherry de premier et second remplissage et une version tourbé vieillie dans un mélange de fûts de bourbon et de sherry       

 

Single malt. Maturation en fût de vin rouge français et italien. Batch n°3. Bouteille vendu uniquement en aéroport.

 

Couleur : Des reflets rouges.


Nez: La crème. Cela n’est pas commun pour un whisky, mais le premier nez est
doux et presque crémeux, l’alcool se présente mais il se cache derrière les arômes classiques du Bunnahabhain. Nous allons retrouver les fruits rouges, avec le cassis et la cerise, nous allons entrevoir les agrumes, avec l’orange et la
marmelade. Le second nez nous entraîne dans une belle complexité de notes sucrées, salées. Nous avons à la fois des notes pâtissières avec le gâteau à l’orange et à la vanille et des notes marines avec une salinité de bord de mer.


Bouche : La tempête. La bouche est intense, mais reste dans la douceur du
nez. C’est une tempête feutrée de notes subtiles de fruits rouges, d'amandes et de fruits à coque, comme la noisette. Nous retrouvons les notes pâtissières du nez mais avec plus d’intensité et mélangées au miel dur et au caramel. Étonnamment, c’est par ces arômes de cuisine que ce whisky nous présente des notes de bois vineux et de tanin de vin. Et qu’en est-il des notes salines du nez ? Elles sont plus discrètes que celles du nez, mais montent, de temps en temps, des profondeurs vers la surface de nos papilles. Une très belle bouche.


Finale : L’accalmie. Après la tempête, nous avons le calme de la finale. Elle est plutôt longue et reste intense. Elle est dans une belle continuité de la bouche, mais avec une présence plus appuyée de notes vineuses et de bois, de poivre et d’épices.
Quelques notes salées assèchent un peu notre gorge, mais elle reste attendrie par l’écorce d’orange, la noix et le miel.

 

Bunnahabhain - 7 ans
52,5% - Single malt - Ile Islay

Bunnahabhain

7 ans
52,5% Single malt Ile Islay

La distillerie a débuté des changements dans sa production à partir de 2003, quand elle fut rachetée Burn Stewart Distillers. Chaque année un malt fortement tourbé est distillé qui est embouteillé dans une version appelée Staoisha. Le nom fait référence à un lac situé au coeur des tourbières de l’île et à proximité de la distillerie. Ce distillat, plutôt atypique chez Bunnahabhain, se retrouve donc naturellement, plutôt chez les embouteilleurs indépendants comme Signatory Vintage. Pour la bouteille que nous dégustons a été rajouté une autre touche originalité, car le distillat a fini sa maturation dans des fûts de pinot noir pendant 28 mois. Nous nous retrouvons ainsi avec un profit
organoleptique très large jouant à la fois sur les gammes tourbées et vineuses.

 

 

Single malt. Maturation en fût bourbon.
Distillé le 11 09 2013 Mis en bouteille le 25 04 2023.
Finition en fûts de pinot noir pendant 28 mois.
Fûts n° 11 et 12. Une bouteille sur 1880.

 

Couleur : Sable jaune.


Nez : La mer. Si la tourbe se fait sentir dèsnotre premier nez, elle est accompagnée
par des notes salées, qui pourraient nous entraîner vers des embruns côtiers. Mais cette compagnie est trop légère pour durer et se trouve être bousculée par l’arrivée de notes d’agrumes comme le citron, l’écorce d’orange et des notes de baies rouges. Une fois passé, nous irons plus profondément dans des arômes terreux et de terre humide, où nous retrouverons une note salée, nous invitant alors à une promenade dans les prés salés de la baie du Mont Saint Michel. La jeunesse du whisky se fait
ensuite sentir, avec des notes maltées et de céréales. Elles seront suivies par
quelques notes vineuses et de fûts de vin.


Bouche : En mer. Si elles avaient disparu au nez, les notes salées reviennent en
bouche, mais bien encadrées par la tourbe, le poivre et le cacao. Le fruit se distinguant dans des arômes de groseille et de mûrs chaudes. Le poivre lui, sera blanc et le cacao en poudre. La finition en Pinot noir se fait ensuite sentir avec des notes de chêne, de pourriture et de foin humide.


Finale : Au port. La finale est longue et nous fait rentrer doucement dans un port où des senteurs maritimes et tourbées se feront plus présentes. Nous allons retrouver quelques embruns, l’herbe humide et le bois de même. Quelques notes d’agrumes reviennent à la surface, accompagnées de raisin et de tourbe.
Superbe !

 

le Cercle des Amateurs de Whisky

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