Petite balade avant les vacances

 

Présentation de la dégustation

 

 

Avant les vacances, une petite balade dans quelques distilleries plus ou moins connues, vous permettra, nous l’espérons, de faire quelques belles rencontres sur les bords harmonieux des fragrances.

Comme vous le savez maintenant, le monde du whisky est en pleine ébullition et tous les jours (ou presque) de nouvelles distilleries sont construites dans le monde.

 

Alors comment faire pour suivre tout cela et connaître toutes ces belles nouveautés ? Je vous le dis tout de suite, cela n’est pas possible pour les simples mortels que nous sommes. C’est presque aussi compliqué que de plier, du premier coup, une carte de France Michelin.

Mais heureusement pour vous, le WAC n’est pas avare de ses recherches et découvertes. Il vous permet de vous sortir de vos bouteilles à moitié vides que vous traînez amoureusement, mais depuis trop longtemps, dans votre coffre à whisky.

 

Alors, pour cette dégustation, nous allons, nous promener à travers le beau monde du whisky et nous arrêter au pied des alambics de jeunes et petites distilleries, mais aussi retrouver quelques bons fûts de grandes.

 

Nous débuterons cette dégustation, les pieds dans le sable fin et la tête en Finlande, pour découvrir une nouvelle distillerie Finlandaise, KYRÖ, qui a débuté sa production en 2014. Situé dans le quart sud de la Finlande, dans la ville de lsokyrö, elle va y bénéficier de températures basses propice à des maturations longues. L’histoire raconte, que l’idée de produire du whisky est venue, aux fondateurs, dans un sauna, alors qu’ils buvaient du whisky de seigle. Du rêve à la réalité, il s’est finalement passé peu de temps, car dans cette même année de 2014, les premières sorties d’alambic ont été servies à "l'Agence de tourisme d'lsokyrö", un bar clandestin éphémère à Helsinki. La particularité de cette distillerie, a part que vous voyez des fesses d’homme sur leur site internet, est de ne produire que du whisky (mais aussi du gin) à partir de seigle. Cela lui donne bien sûr les notes typiques de cette céréale.

Sa production est assez modeste, produisant 50 000 litres d’alcool pur par an, mais elle s’est vite retrouvée avec quelques médailles dont une médaille d’or (IWSC) pour le whisky présenté à nos papilles.

 

Nous continuons, par une autre première, pour le WAC qu’est un whisky de la distillerie PUNI. Cela n’est pas très étonnant, celle-ci vient juste d’avoir la majorité, selon les dispositions de la loi romaine. Elle a, en effet, débuté la chauffe de son Wash still, le 24 février 2012, après 2 ans de construction. Le centre d’accueil fut officiellement inauguré à l’automne 2012. Elle était alors la première distillerie d’Italie. Et elle l’est toujours, même si quelques maisons de grappa, nous proposent des distillats. Située au milieu des Alpes, près de la Suisse et du Liechtenstein, non loin de la ville de Glorenza, elle y a trouvé une eau pure et un climat changeant, apte à fabriquer un whisky de qualité. Sa gamme est, pour l’instant assez sage, mais elle n’hésite pas à l’élargir, notamment, par un choix de fûts.

 

Nous continuerons notre dégustation par une pause peated, chez WATERFORD.Pour aller en suite vers ARRAN,une distillerie située sur l’île du même nom, qui fut une ancienne région de distilleries, qu’est Campbeltown.

A l’origine de celle-ci, nous n’avons pas de sauna, mais une conférence donnée par Harold Currie, ancien directeur général de Chivas, en 1992, à la Arran Society. Il mis sur pied une campagne de vente de bons d’achat, échangeables contre du whisky de la future distillerie. 2 000 bons furent vendus. C’est ainsi qu’en 1995, sortie de terre à Lochranza, une superbe distillerie, dotée de superbes pagodes. Elle avait tout d’une grande.

Les premiers distillats seront offerts en 1998, et la vraie première bouteille sera mise en vente en 2001, avec les distillats produits en 1995 (6 ans d’âge). Elle arrivera sur le marché français dans les années 2010, avec notamment une présentation de sorties de fûts, le 14 mai 2012, à l’ambassade de Grande Bretagne.

Aujourd’hui, la réputation de cette distillerie n’est plus à faire.

Nous repartons ensuite vers le nord de l’Europe, chez MACKMYRA, pour retrouver une petite merveille sélectionnée par le WAC en 2016. Oubliée (un peu) dans le stock. Comme pour KYRÖ, c’est une bande d’amis qui se demande, en 1998, pourquoi, il n’y a pas de distillerie de whisky en Suède. Et dans un pays marqué par une législation très stricte vis-à-vis de l’alcool, cette question est légitime. Ces distillateurs en herbe, se dotent d’une distillerie pilote, fédèrent une communauté de goûteurs et testent auprès d’eux pas moins de 170 recettes différentes de Single Malt. Une fois la recette choisie, ils installent les alambics définitifs dans le village de MACKMYRA, situé à 180 kilomètres au nord de Stockholm. Mais afin d’avoir rapidement des rentrées d’argent, MACKMYRA se démarque des autres distilleries en proposant des petits fûts de 30 litres, plus abordables financièrement que leurs homologues de 250 litres, et qui, en raison d’interactions plus importantes avec le bois, accélèrent aussi le vieillissement de l’alcool.
Depuis cette date cette distillerie accumule des médailles et de très beaux whiskies.

 

Il n’y a pas assez de place pour vous présenter les distilleries WATERFORD et LINKWOOD.

 

Bonne dégustation

 

 

KYRÖ - NAS - 2020
47,2% - Rye - Finlande

 

Nous voilà devant une petite bouteille finlandaise de 3 ans d’âge (environ), avec la particularité d’être un distillat de seigle. Et comme il se doit de seigle finlandais. Nous allons donc retrouvé les notes typiques de cette
céréale, c’est-à-dire une rondeur, de l’épice, de la vanille et des fruits à coque.Cette distillerie a choisi de travailler avec cette céréale, ce qui va lui apporter un peu plus de complexité et de difficulté par rapport à de l’orge. Mais pour compenser tout cela, elle produit des gins, qui ont acquis une belle renommée nationale comme internationale et propose des éditions limitées de mise en bouteille de fût unique.
Bien sûr tout cela reste un peu commercial, mais il faut bien vivre, pendant le temps de maturation des distillats.


Fût de chêne blanc américain.

 

Couleur : Jaune pâle, paille.


Nez : Le bois mielleux. Le nez est franc avec de la douceur. Il nous fait entrer immédiatement dans des notes de céréale, de pain grillé, de bois et de vanille. Le seigle nous apporte ensuite des notes d’eau-de-vie, qui nous entraînent doucement mais sûrement, vers quelques notes rosacées, avec l’abricot et la prune, mais aussi la pomme. (mais surtout la prune) De là nous partons vers  l’herbe chaude et du foin sec pour retrouver le pain grillé. Et qui dit pain, dit confiture, et notre nez va aller trouver des notes d’agrume, avec la mandarine . Le bois revient ensuite accompagné d’amande fraîche et d’épices douces.


Bouche : La vanille tonique. La bouche commence avec une forte attaque de vanille et de bois. Même si le degré alcoolique est présent, avec cette attaque, celle-ci va se perdre dans les méandres de nos papilles. Nous allons y trouver l’eau-de-vie, le miel et toujours ces notes de pain mais aussi de céréales. Il faudra un peu de temps et une nouvelle gorgé pour retrouver les notes de fruits du nez, avec, cependant,  moins d’agrume et un peu plus de poivre. 


Finale : La douce disparition. La finale est courte et est gorgée d’épices et de poivre. Elle a du mal à arriver dans la gorge et laisse sur la langue, une douceur de poivre noir et de métal jaune. 

 

PUNI Alba - 3 ans - 2016
43% Malt - Italie

 

Voilà une bouteille assez étonnante, puisqu’elle a reçu des médailles d’or pour son design au WWA. En effet elle est belle et nous change des bouteilles de whisky habituelles.

Mais qu’en est-il du distillat ? Nous sommes devant un jeune qui se cherche à l’aube (Alba) de sa sortie d’alambic.

Où fais-je faire ma maturation ? Elle sera local, (enfin presque) en utilisant des fût de Marsala, vin sicilien, qui est conservé en fût entre 2 et 5 ans. Mais il est probable que cela ne fut pas assez suffisant pour donner à notre jeune distillat un profil organoleptique intéressant pour nos papilles. Il y aura donc une finition dans un ex-fût de whisky d’Islay. Celui-ci permettra de donner les bases essentielles d’un bon whisky à la jeunesse.

 

Édition limitée ALBA. Fût n°1/2016
Distillé en 2016. Vieilli 3 ans en fût de Marsala et finition en ex-fût de whisky d’islay
Mise en bouteille en 2019.

 

Couleur : Cuivre ancien
Nez : Explosion. Mama mia, ce nez n’est pas très puissant mais nous avons une explosion de notes différentes dans une large palette. Cela n’est pas facile de s’y retrouver. Il est nécessaire de remettre un peu d’ordre chez ce jeune distillat. Nous allons y trouver des notes de bois tendre mais aussi de cendre, d’eau-de-vie et de céréale. Se bousculent ensuite des agrumes accompagnés d’une tourbe cendré. Celle-ci prend ensuite la route du poivre, pour s’endormir, au bord, dans des notes de miel blanc.  Il a une certaine chaleur.


Bouche : Cendrée. Après cette explosion, la bouche nous entraîne tout de suite et avec vaillance dans des notes de cendres, de bois brûlé et chêne coupé. Nous voyons bien là les fûts d’Islay. Ces notes sont attachantes mais il faudra s’en défaire et aller un peu plus loin vers le fruit sec, la noisette pilée, mais aussi vers une acidité vineuse. Nous voyons bien là le Marsala.


Finale : Le bois. Nous finissons doucement dans des notes boisées et cendrées. Elles restent très présentes en bouche et vont s’éparpiller pour nous donner quelques petites notes de vin, de raisin sec, de poivre noir, d’agrume et de zeste séché d’orange.
Le verre vide nous représente la jeunesse trouvée au nez et les notes vineuses de la bouche.

 

 

WATERFORD - Ballybannon - Peated
3 ans - 50%  - Malt - Irlande 

 

 

Nous commençons à connaître cette jeune distillerie irlandaise qui a reçu un très belle accueil des amateurs de whisky. Il faut dire que la proposition de distiller l’orge d’un champs, a de quoi faire rêver tous les amoureux des produits locaux. Pour autant la recherche de qualité des distillats est bien là, avec un beau travail sur la céréale et sur la maturation. Et pour ce whisky, une volonté de farouche d’avoir de la tourbe irlandaise. Elle sera récoltée dans le comté de Kildare, juste à l’ouest de Dublin. Il en sortira un whisky à 47 ppm, et peut-être le germe d’une nouvelle tradition irlandaise.

 

Une bouteille sur 11 088.
Distillé le 17 septembre 2018.
Mise en bouteille le 23 août 2022.
Assemblage de fûts : 38% de chêne américain de premier remplissage. (Jack Daniel) 21% de fût neuf. 30% de fut de vin de Margaux. 11% de fut de vin de Sauternes.
 

Couleur : Cire jaune.
Nez : Fumée. Bien sûr votre nez va être fortement attiré par la tourbe et vous allez vous souvenir de quelques Lagavullin, Arberg voire Octomore. Il faudra, donc, un peu de patience pour atteindre des notes de fruits exotiques (banane), d’amandes et de céréale. Nous entrons alors un peu plus dans les fragrances de ce whisky, pour aller vers des notes salées, de prés salés, peut-être vers l’algue sèche. Cette découverte nous mène vers des note de bois secs, de bruyère et de mousse terreuse. Cependant la tourbe revient, mais avec cet arrière plan boisée et herbeux.

 

Bouche : Fruitée. Elle est dans la continuité du nez, mais étonnamment nous apporte des notes de fruits et des épices. Le fruit se développe dans la banane bien mure, déjà trouvée dans le nez, mais aussi dans la pomme jaune.   L’épice se mue en caramel dur et en gâteau aux amandes. La tourbe est plus délicate qu’au nez, mais bien présente et porte toujours avec elle, ces notes d’herbes sèches, de terre et de bois. La bouche est crémeuse et tapissante. Le whisky n’hésite pas à aller se loger dans ses moindres recoins.


Finale: La salinité. D’une longueur agréable, elle va nous entraîner vers ds notes salines et poivrées. La jeunesse du distillat se réveille et nous avons  trouver  la céréale, le malt et de bonnes bouffées de fumée.  
 

 

ARRAN - 11 ans - 2001
56,4%  - Malt - île d’Arran - Écosse 

 

 

Il existe des distilleries pour lesquelles une certaine affection grandit en notre cœur. Arran est sûrement de celle-là. Peut-être en raison d’un début modeste, mais avec une recherche d'excellence. Elle a su convaincre au fil du temps en nous présentant une large palette d’embouteillages et de maturations. Ainsi, assez tôt après le début de sa production, c’est-à-dire à partir des années 1995/1996, elle proposera des maturations en fût de Cognac et en fût de calvados. Pour l’époque c’était assez innovant. Cela montre une volonté de sortir (doucement) des sentiers battus par le bourbon et le sherry. La bouteille que nous dégustations, restera, elle, tranquillement dans un fût de bourbon des plus classiques.

Le fût sera choisi par LMW.

 

Édition limitée et exclusive de chez LMDW
Une bouteille sur 183
Distillé le 13 décembre 2001
Mise en bouteille le 26 octobre 2012.
Fût de bourbon n° 875.

 

Couleur : Or profond.


Nez : La tendresse. Le nez est tendre et délicat, qui nous mène tout de suite vers des notes vanillées, de pain grillé et de caramel mou. Cette entrée en matière n’est pas sans déplaire. Le nez va devenir plus profond et apporter des notes de fruits jaunes, avec la pomme et la pêche. La vanille fait son apparition et s’accompagne d’images de tarte ou de gâteau aux pommes caramélisées. La tendresse continue avec des notes melliflues de malt.


Bouche : La crème sucrée. La tendresse du nez se retrouve dans la bouche, mais avec une maîtrise délicate du degré alcoolique. Nous y retrouvons les bases du nez, avec la vanille et les fruits. Viennent se rajouter des notes d’agrumes, avec l’orange et mandarine. Des notes beurrées et mielleuses nous ouvrent de nouveaux chemins où nous découvrons des fruits exotiques, avec l’ananas et son coté fraîcheur, l’amande avec son coté boisé, mais aussi la crème vanillée, un peu Mont Blanc. La fraîcheur exotique nous quitte, pour nous faire entrer dans une douce chaleur de notes de gâteaux aux amandes de raisin sec et de noisette.


Finale : La douceur. La finale est plutôt longue et reste bien dans la continuité de la bouche et donc du nez. Nous sommes toujours dans un whisky bien maîtrisé. Il n’y a pas de surprise. Nous retrouvons la vanille, avec un peu moins de fruits. Des notes boisées et herbeuses se réveillent pour nous apporter du chêne et le foin chaud. 

 

MACKMYRA - 6 ans - 2010
44,4% Malt - Suède  

 

 

Nous retrouvons cette bouteille de Mackmyra, proposée à la dégustation du 15 décembre 2016. Elle est restée tranquillement dans le stock du WAC et n’a rien perdu de ces qualités. Cette distillerie s’est rapidement fait connaître, notamment en raison de sa forme de son bâtiment principal, un grande tour, où tout commence par le haut, et en raison de l’utilisation de petits fûts pour sa maturation.
Aujourd’hui, cette distillerie est dans la force de l’âge et propose une gamme très large de bouteilles, composée à la fois d’éditions limitées, voire très limité, comment les Moment et de références permanentes comme Bruks ou Svensk Ek.

 

Édition très limitée à 2 bouteilles
Distillé le 18 janvier 2010.
Mise en bouteille le 7 décembre 2016.
Fût de chêne Suédois n°5388-B.

 

Couleur : Vin jaune à reflet rouge


Nez : Le bonbon. Nous voilà devant un nez très expressif, qui nous apporte la douceur du bonbon au caramel. Nous sommes plongés dans cette sucrerie, mêlant vanille, caramel mou et miel. Cela se prolonge doucement vers des notes herbeuses de foin coupé, mais aussi de thé noir et d’épices. Ces notes nous donnes des images de pain d’épices sec et de gâteaux au miel. Arrivent ensuite à nos narines, les bases olfactives de Mackmyra, avec des notes fruitées. Nous allons trouver la poire bien mûre,  bien sûr, les agrumes avec le pamplemousse, mais aussi l’épice avec la cannelle.


Bouche : La cannelle. La bouche est douce et complexe. Elle vient à nous 

avec des notes d’épices douces, avec la cannelle et la vanille. Des notes de bois, avec le chêne, nous attirent vers le café froid et l’agrume comme l’orange séchée. Le gâteau vanillé et en train de refroidir se rendra présent, pour laisser la place à des notes d’un café sec oublié au fond d’une tasse et à celles d’un fondant à l’orange et son petit glaçage. Il y a aussi un petit fond chocolaté accompagné d’épice douce, de raisin sec et (là aussi) un fond de pot de confiture d’orange.


Finale : Le regret. La finale est dans la suite de la bouche avec le regret qu’elle ne soit pas plus longue. Nous continuons à trouver ces notes de caramel mou, de sucre liquide mais aussi de poire.


Le verre vide nous donne des notes de poire et de chêne. 

 

LINKWOOD - 26 ans - 1981
 54,5% - Malt - Speyside - Écosse   

 

 

Linkwood, une très agréable distillerie, située sur la rivière Lossie, près d’Elgin, a débuté sa production en 1821, c’est à dire il y a 200 ans. Malgré cet âge respectable, elle ne changera de propriétaire qu’en 1933, lorsqu’elle fut vendue à la Scottish Malt Distillers, aujourd’hui filiale de Diago. Elle s’agrandira, mais modestement, en 1971, avec la mise en route de 4 nouveaux alambics. Les anciens seront peu à peu mis au silence pour être définitivement démontés en 2012.
Les embouteillages officiels sont assez rares (essentiellement sous Flora & Fauna), les distillats se trouvant surtout chez les embouteilleurs indépendants (Particulièrement chez Gordon & MacPhail).


Édition limitée Diago 2008
Bouteille 290 sur 1260.
Fût de Chêne américain de second remplissage pendant 12 ans et fût de rhum pendant 14 ans

 

Couleur : Vielle paille.


Nez : Tendre. Le nez est complexe et se laisse découvrir. Nous sommes dans une belle rondeur avec des équilibres de caramel, de vanille, de miel et de fruits rouges. (Groseilles, raisins et oranges sanguines). Le nez se réveille peu à peu pour nous apporter un peu plus de notes, avec le raisin sec, la figue tombée de l’arbre, l’agrume, avec l’orange et le zeste d’orange. Le miel se fait maintenant plus présent et porte avec lui la cannelle et l’épice douce. Il faudra se reposer un peu pour ensuite être attiré par des notes de céréale, de miel de bruyère et bois chaud.


Bouche : Crémeuse. Là encore nous sommes dans une belle continuité du 
nez, avec une grande richesse et un bel équilibre. La double maturation en fût de bourbon et de rhum va nous faire rester longtemps sur des notes de miel, de crème à la vanille, de sucre de démérara et de rhum. Il faudra, là aussi, de la patience, pour aller trouver des notes de fruits rouges (Cerise) de chocolat et de juglandacée. (Noisette, noix de pécan). La seconde gorgé a plus de tonicité et nous entraîne vers des notes de bois blanc, de poivre et de cannelle.


Finale : Douceur. La finale est toute en douceur et plutôt longue. Elle va être marquée par des notes de fruits blancs (banane) accompagnées d’épice et de gousse de vanille. Nous retrouvons nos notes de bois, (chêne), trouvées au nez et en bouche, ainsi l’herbe sèche et l’agrume.

 

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